IL N’Y A PAS DE VOTE UTILE.
MAIS UN VOTE DE DEVOIR DEMOCRATIQUE.
Qui commence par un exercice
d’arithmétique :
> Soit une différence de : 23,2 – 16,9 = 6,3
> Soit une addition de : 4,9 + 2,9 + 2,1 = 9,9
> Soit par conséquent un
second résultat supérieur au premier : 9,9 > 6,3.
Deux calculs dont il ressort que
MM. JADOT et ROUSSEL et Mme HIDALGO ont encore quelques heures pour déjouer le
pronostic d’une qualification de Marine Le Pen pour le second tour.
Et pour remplir le devoir
impératif que la République et l’évidence arithmétique leur assignent : en
l’état des projections pour ce second tour, et compte tenu des marges d’erreur
que celles-ci comportent au regard de la virulence des rejets dont Emmanuel MACRON
est l’objet, EMPÊCHER L’ELECTION DE MARINE LE PEN.
C’est même jusqu’à l’ouverture
des bureaux de vote, dimanche matin, qu’ils peuvent annoncer le retrait de
leurs candidatures et appeler leurs électeurs à déposer dans l’urne un bulletin au nom de Jean-Luc MÉLENCHON.
Il se conçoit aisément que les
outrances verbales, l’égocentrisme, l’irascibilité, voire les sectarismes trop
souvent affichés par M. MÉLENCHON ne les incitent pas à ce désistement.
Pour M. JADOT dont l’écologie
s’accorde à l’économie de marché, et pour Mme HIDALGO qui se présente comme
sociale-démocrate – ce qui la situe dans la filiation directe du « Le capitalisme a gagné » de Michel
Rocard -, le programme des ‘’Insoumis’’ est bien trop voisin du socialisme. Dans
l’acception que cette pensée politique comporte aujourd’hui face aux
fracturations économiques et sociétales causées par des décennies de domination
de la religion de la Toute-Concurrence et de la Main invisible qui tient lieu à
celle-ci de Messie. Quant à M. ROUSSEL, il s’emploie, avec talent, à redonner
une visibilité, et un peu plus que médiatique, au parti communiste
S’ajoute à ces obstacles le parti
pris de Jean-Luc MÉLENCHON pour un non-alignement dans la guerre qui se joue
entre les démocraties et la Russie poutinienne. C’est-à-dire l’emprise chez lui
d’un anti- américanisme qui n’est pas plus opportun dans le contexte de cette
guerre qu’il l’aurait été entre 1941 et 1945.
Mais l’alternative électorale qui
est devant nous dimanche prochain – J.L. MÉLENCHON versus Marine LE PEN - oppose à ce non alignement, intenable, le
risque de la victoire au second tour de la candidate de l’extrême-droite - porteuse,
elle, d’un alignement sur la dictature russe. Ou, au minimum, d’une très bienveillante
compréhension à l’endroit de cette dictature, sinon d’une complicité avec elle.
Enfin, une élection de Marine LE
PEN annonce, pour toute la gauche, et pour tous les démocrates, un gouvernement
coalisant Wauquiez, Ciotti, Retailleau, Zemmour et Marion Maréchal-nous-voilà,
une majorité allant de ‘’La Manif’ pour
tous’’ à la xénophobie identitaire en passant par toutes les formes d’obsession
sécuritaire et, partant, de pulsions à la répression systémique. Avec en
conclusion, notamment, le rétablissement prévisible de la peine de mort.
L’enjeu des 2 tours, MM. JADOT et ROUSSEL et Mme HIDALGO, c’est Vichy contre la République !
Pour vos programmes, vous aurez
les élections législatives, auxquelles la Constitution attribue de déterminer la politique de la nation, à
travers le Gouvernement qui sortira de la majorité élue et qui aura à mettre en
place et à conduire cette politique.
Ceci étant rappelé en formant
l’espoir que les partis de gauche s’avéreront posséder une intelligence
suffisante de la démocratie pour se présenter à ces élections législatives munis d’un contrat de législature et donc d’un programme commun de gouvernement.
Didier LEVY - vendredi 8 avril 2022, 21 h 30
Pour :
-
« D’HUMEUR
ET DE RAISON »
-
« LES
COCAÏNOMANES DU BIEN PUBLIC »
-
« PENSERLASUBVERSION »