ET PUISQUE
JEAN-LUC MELENCHON
NOUS DEMANDE NOTRE AVIS (1) . . .
Citoyen Mélenchon,
Soyez assuré que je me reconnais dans les objectifs de
votre mouvement que vous rappelez en tant que têtes de chapitre de l’actualisation
de votre programme « L’Avenir en
commun ». Une
actualisation dont vous attendez qu’autour d’elle, se construise une majorité
d’adhésion. Puis une implication populaire informée et préparée à en
accompagner la réalisation en cas de victoire à la prochaine élection
présidentielle.
A
travers la mise en avant ces objectifs, il s’agit bien d’en appeler à intelligence
collective et à la fraternité républicaine :
- Ø ‘’pour
refonder les institutions politiques de notre pays et passer à la 6ème
République’’ ;
- Ø pour imposer, ‘’face aux périls communs du changement climatique, les solutions de
l’entraide et de la planification écologique plutôt que le chacun pour soi’’ ;
- Ø ‘’pour
juguler la finance face à l’explosion de la pauvreté et à l’indécence de la
captation des richesses publiques et privées par une poignée de profiteurs’’.
Notre
régime politique n’est effectivement rien d’autre qu’une monarchie élective, et
donc plébiscitaire. Issue, depuis le premier jour, d’une violation de la Constitution
caractérisée par la confiscation présidentielle des attributions et des
compétences du Gouvernement et de son chef, le Premier ministre. Hors périodes
improprement appelées de ‘’cohabitation’’, ce régime reproduit ainsi, au profit
du chef d’un pouvoir exécutif usurpé, l’irresponsabilité politique de
Louis-Philippe et, tous les cinq ans, la caricature de l’appel au peuple pratiquée
par Louis-Napoléon Bonaparte.
L’immense
défi environnemental qui est devant nous – péril climatique, pollutions
dévastatrices en tous genres, effondrement de la biodiversité, atteintes
gravissimes et généralisées à la santé publique ... – exige que l’Etat
républicain assume totalement la mission de protection qui fonde sa légitimité.
Et qu’il dispose à cet effet de tous les leviers indispensables à cet effet –
moyens économiques requis pour orienter et pour contrôler les activités
stratégiques, services publics étendus et puissants, arsenal juridique à
l’appui d’un état de droit efficient. Le ‘’tout-marché’’ ne réparera pas les
désastres écologiques et humains cumulativement produits par le capitalisme
industriel et financier.
L’égalité
des droits sans l’égalité des ressources n’est qu’un leurre. Le creusement
vertigineux des inégalités, les paupérisations et les fragilisations sociétales,
également outrées, qui vont de pair, vident la démocratie de son sens et de sa
réalité. Financiarisation et mondialisation, privatisations et dérégulations
ont partout démesurément enrichi les oligarchies et immensément accru le
pouvoir d’une féodalité composite à laquelle les états d’aujourd’hui, à la
différence de leurs devanciers, ont tout cédé. Le culte néolibéral est devenu
une religion d’Etat, la dogmatique de la concurrence tient lieu de vérité
révélée - l’UE s’assignant d’en être le
Saint-Office -, et partout le dumping broie les emplois, valorise l’impuissance
ou le déni environnemental et fait barrage tant à la protection sociale qu’à
l’équité fiscale.
La
République vacille et se délite sous la corrosion des communautarismes. L’Etat
a tellement reculé, tellement renoncé, s’est aligné à ce point sur la
contemption de tout ce qui était public, que les identitarismes, les
fondamentalistes et les cléricalismes – les pires étant les plus résolus à
détruire la conception républicaine de la nation - sont venus enfermer, chacun
pour leur compte, de multiples catégories d’exclus dans les pièges de leurs
arriérations. Pour réduire ces catégories à l’état de clientèles attitrées et
captives.
Survoler ainsi l’inventaire des faits qui suffisent à
attester que notre République n’est ni laïque, ni démocratique, ni sociale, ou
ne l’est plus, ne me conduit pourtant pas à vous encourager à vous porter
candidat. Pas davantage le constat de sa complaisance devant les lobbies - devant
ceux de l’agro-chimie ou du business tout récemment exposée de façon
exemplaire, respectivement au nom de notre souveraineté sucrière et du si
précieux secret des affaires.
Se tromper une fois
(2002) arrive à tout le monde. Se tromper une deuxième fois (2017) témoigne du
peu de mémoire que l’espèce humaine possède de ses erreurs. Réitérer en 2022
les deux défauts de jugement successivement commis aux deux échéances
présidentielles où la gauche s’est d’elle-même éliminée du second tour,
décisif, aurait tout a priori pour vérifier l’adage latin selon lequel
persévérer dans l’erreur relève d’une inclination diabolique.
A vrai dire, j’ignore si le diable serait pour quelque chose
dans une pluralité de candidatures à gauche en 2022. En revanche, tout incline
à penser que l’aveuglement qui dirigerait cette récidive, et qui reproduirait obligatoirement
le schéma d’un second tour disputé entre droite et extrême-droite, n’aurait en
lui-même plus rien d’excusable. Plus rien pour appeler quelque circonstance
atténuante que ce soit.
Avec une candidature unique à gauche en 2002, on aurait eu un
second tour Chirac-Jospin. Dans la même configuration en 2017, le candidat de
toute la gauche avait de très bonnes chances de se confronter à la cheffe du
Front national au tour final. Le pari est bien plus incertain pour 2022.
L’affaiblissement électoral où s’enfonce la gauche risque de suffire à
l’éliminer au tour de sélection. Pour autant, faut-il, par la division des
candidatures, faire d’un risque très puissant une immanquable certitude ?
Mais à y regarder de
plus près, la vraie question ne renvoie pas à la fatalité d’une élimination du
second tour consécutive à la présence au premier de trois ou quatre candidats
de gauche – selon que l’on compte ou non dans ce chiffre le quasi certain
candidat EELV.
Se
focaliser sur l’erreur d’arithmétique qui se reproduirait dans ce scénario,
serait s’en tenir à une vue très partielle du problème posé.
Bien plus qu’en 2017 – où les primaires socialistes avaient
désigné le prétendant le plus à la gauche du PS, ce qui offrait encore une
chance sérieuse d’unité au premier tour -, une multiplicité de postulants, représentant
chacun la familles de la gauche dont il serait issu, traduirait cette fois une
réalité politique. Une réalité factuelle qu’il est devenu impossible d’occulter :
en termes de philosophie ‘’du commun’’ et de projet de société, la
gauche n’est plus en état de se faire représenter par un candidat unique.
Le PS, depuis le ‘’tournant de la rigueur’’ de 1983, n’a cessé
d’approfondir son ralliement aux fondements de la pensée unique – celle qui
professe qu’il n’est pas d’alternative face à l’hégémonie de la marchandisation
néolibérale, autrement dit « que le
capitalisme a gagné ».
Un ralliement qui, sous le quinquennat Hollande, a cessé de se différencier
d’une adhésion en bonne et due forme – faisant de ce quinquennat la rampe de
lancement du macronisme. A travers des gouvernements censés être de gauche,
mais s’employant à franchir de nouvelles et conséquentes étapes dans le
démantèlement ou à la dénaturation des services publics, à étendre les amputations
infligées au code du travail et les précarisations en résultant, et à octroyer
des concessions aveugles au Medef.
De sorte qu’il faudrait beaucoup au PS pour faire oublier, ou
pardonner, à l’électorat de la gauche-‘’Canal historique’’, qu’un Premier
ministre venu en théorie de ses rangs a répété, devant un collège exemplaire du
néo-capitalisme anglo-saxon, un « I
love business » si inouï qu’il a sidéré toutes les répliques cinglantes
qu’il appelait. Ou que le même quinquennat a laissé l’hôpital public dans ce
mélange de gouvernance absurde et de dépérissement de ses moyens où, deux ans
et demie plus tard, il aurait à affronter la pandémie du COVID 19.
Pour ne rien dire de cette extravagante réduction du nombre de
nos régions à coups de fusions opérées sur un coin de table, qui pouvait
peut-être suscite un instant, chez nos partenaires de l’UE, l’illusion que nous
étions enfin devenus des dévots de la réduction des dépenses publiques, mais
qui a découpé la France dans un déni sidérant de son histoire et de sa
géographie et qui, partant, a vide de toute signification, et quasiment en son
entier, un niveau majeur de la démocratie locale.
De l’autre côté, un candidat qu’on supposera commun à tous les
partis de la gauche ‘’maintenue’’, aurait-il la perspective d’attirer, en
nombre suffisant, l’électorat qui s’est détaché du PS, et a fortiori
l’électorat qui a gardé à celui-ci, envers et contre tout, un vote à la fois de
fidélité et en sursis ? Est-il imaginable que ces électeurs, respectivement
en jachère et en attente, rallient un candidat, certes authentiquement de
gauche, mais hors d’état d’incarner – pour reprendre les deux référents déjà
utilisés – une philosophie du commun
et un projet de société. Tous deux à
la mesure des problématiques actuelles, planétaires ou nationales, dont chacun
pressent, plus ou moins précisément, que la réponse requiert des révolutions
écologiques, économiques, sociales et sociétales.
Sur ce terrain là, les formations de cette gauche ‘’maintenue’’
ont fait défaut. LFI, Génération-s, Nouvelle Donne, ont certes exploré,
discuté, listé des propositions aussi pertinentes sur leur fond que capables en
elles-mêmes de convaincre qu’elles sont devenues les ‘’indispensables’’ d’un
programme de gauche (le passage à une
VIème république, démocratiquement primordial, le revenu
universel qui fut sans doute l’idée la plus neuve, malgré son insuccès, de
la campagne 2017...). Mais le travail de la pensée n’est pas allé jusqu’à bâtir
le corpus descriptif de l’invention d’une nouvelle conception sociétale.
Capable de faire naître l’espoir politique des citoyens et de donner l’élan de
départ à la planification d’un futur immédiat.
Une conception radicalement novatrice en appelant à la notion centrale
de Bien Commun et à l’expansion de tous les apports progressistes déjà attachés
à la démocratie, refondant la liberté sur tout ce qui la rend indissociable de
l’égalité et de la solidarité, et alliant émancipations sociale et priorité de
la dimension environnementale. Exactement ce par quoi passe la conviction qu’un
‘’monde d’après’’ est à portée de
mains et de volonté pour se substituer à un ‘’monde d’avant’’ qui, sur plusieurs décennies de domination sans
partage, a fini par épuiser sa capacité à produire des mirages, s’il n’a rien
perdu de sa puissance de prédation. Exactement ce qu’il faut pour se forger la
résolution de balayer « (les)
cendres d'un monde qui se consume sous nos yeux ».
En revenant sur ces deux démarches qui coexistent à gauche, on
ne s’est pas arrêté sur le cas particulier du parti communiste. Bien évidemment
ancré à gauche, il y a tenu une place longtemps dominante et longtemps
rehaussée par son engagement dans des séquences historiques où il a forcé le
respect. La faiblesse présente de son audience a pour cause première qu’il a cessé
de très longue date – en fait depuis son origine - de mettre sa doctrine en
réflexion. Dégagé de l’emprise idéologique du léninisme et affranchi de sa
sujétion soviétique avant la fin de la ‘’patrie du socialisme’’, il demeure
aujourd’hui en suspens devant la réécriture de ses idées et de son projet.
Au total, et pour se concentrer sur la contradiction qui sépare
les deux axes de la gauche – d’un côté, le social libéralisme, ou le libéralisme
social (oxymore s’il en est !), vers lequel incline le PS, et de l’autre,
l’anti-capitalisme de la gauche ‘’maintenue’’ -, comment ne pas se représenter
qu’un candidat unique de la gauche – dont la candidature unitaire apparaîtrait
comme le fruit d’une miraculeuse occurrence - se trouverait en tout et pour
tout dans la situation d’incarner une alliance à ce point distendue par ses incompatibilités
intérieures qu’elle le priverait d’emblée de toute crédibilité politique ?
Un défaut de crédibilité encore accru dans l’hypothèse d’un
ralliement des écologistes. Non seulement la diversité des tendances qui
traversent EELV en matière de conceptions de l’économie, mais au moins autant
les attractions régionalistes, fédéralistes et européistes, voire les
inclinations à accepter les communautarismes, qui sont actives au sein du parti
écologiste, achèveraient de brouiller le semblant de message porté par une
candidature présidentielle unitaire. Un ralliement qui ouvrirait même un front
supplémentaire de discorde, une partie d’EELV se trouvant peu éloignée des
courants de tolérance identitaire puissants au sein de LFI - et déjà voués à se
heurter à l’attachement républicain du reste de la gauche à l’indivisibilité de
la nation et à la défense inflexible de la laïcité.
Cessons donc de rêver à une candidature unique de la gauche.
Sous quelque angle qu’on l’appréhende, elle s’afficherait publiquement aussi
vide de sens que la multiplicité des candidatures sera, elle, regardée comme la
certitude arithmétique d’une élimination générale des prétendants de gauche au
premier tour.
Vous m’objecterez,
monsieur Mélenchon, que mon propos n’a rien de constructif puisqu’il réfute les
deux options qui sont sur la table. Celle vers laquelle vous semblez vous diriger – la division des candidatures à
gauche –, et son contraire qui réunit les vœux de ceux qui se refusent à
désespérer de 2022 parce que vingt années de recul du Bien commun leur intiment
de ne pas laisser passer l’échéance.
Les deux options sont pourtant identiquement à rejeter. Et l’argument
qui écarte à la fois celle qui promet la défaite et celle qui attend la
victoire d’un mirage politique, repose sur un constat qu’il n’aurait pas
dû être nécessaire de faire précéder d’une longue démonstration : il
serait simplement temps que la gauche républicaine dénonce le plébiscite qui
élit un monarque.
Qu’elle se retire de cette course à
l’exercice d’un pouvoir personnel, qui – il faut le
répéter sans relâche – se configure sur une violation de la Constitution
impunément confiscatoire des pouvoirs du Gouvernement et du Premier ministre (exception
relative étant faite, redisons-le également, des périodes de ‘’cohabitation’’
qui sont celles, i.e. les seules, où
la répartition constitutionnelle des compétences est globalement respectée). Qu’elle
se refuse à postuler ce pouvoir personnel qui procède ainsi d’un ‘’coup d’Etat permanent’’ – exposé mais
entériné depuis un demi-siècle ... -, et qu’elle s’y refuse d‘autant plus que cette
usurpation a mis à la main de celui qui en est le bénéficiaire tout le champ de
l’abus auquel laisse libre cours le cumul d’une absence de responsabilité politique
et d’une impunité judiciaire absolue pendant la durée de son mandat.
C’est un peu par habitude qu’on a qualifié cette gauche de républicaine.
Elle ne le redeviendra pleinement que si elle choisit en 2022 de "dépolitiser"
la candidature issue de ses rangs, en choisissant un candidat ayant le profil, irréprochablement
conformé sur la Constitution, d'un "arbitre"
et d'un "garant". Et de positionner les élections
législatives comme le moment du choix par le suffrage universel de la majorité
dont sortira le gouvernement à qui il incombera de « déterminer et (de) conduire la politique de la nation ».
Un rêve ? En est-ce un que d'attendre que la France aligne son
fonctionnement politique sur sa Constitution à l'instar de toutes les
démocraties modernes qui l'entourent ?
Mais le respect de la Loi fondamentale n‘est pas, en l’espèce,
le seul enjeu. Si un(e) candidat(e) à l’élection présidentielle ne saurait
posséder la capacité de représenter, de porter sur sa seule personne et sur le
programme dont il (ou elle) se réclame, toute la diversité – avec les
antagonismes que celle-ci inclut présentement – des conceptions, des idées et
des projets qui émanent des diverses familles de la gauche, en
revanche ces mêmes familles peuvent, pour les élections législatives, conclure
un contrat de législature.
Rien d’autre qu’un compromis
– au sens où ce terme désigne ce qui fait la condition d’existence et le ciment
de la durée d’une démocratie – entre des partis qui, pour les points où leurs
divergences ne sont pas insurmontables, ni les oppositions de leurs visions sociétales
respectives irréductibles, conviennent d’un programme sur lequel ils se présentent
en position d’alliés devant le corps électoral et d’aspirants crédibles à la
formation d’un gouvernement en commun.
Et
c’est bien là un accord de gouvernement qui, borné par
définition, au temps d’une législature et rapporté aux thèmes qui se dessinent comme
majeurs pour ce qui sera l’actualité de cette période, a déjà pour lui d’être
politiquement regardable comme d’exécution vraisemblable.
‘’Crédible’’ et ‘’vraisemblable’’ enfonçant ici le clou
pour pointer les deux grandes qualifications qui font défaut, à ce jour, aux
initiatives venues de la gauche.
En vous remerciant,
citoyen Mélenchon, de votre attention à
ce point de vue qui se réclame de la république, de la gauche et du socialisme
- désigné dans le texte défendu ci-dessus par la formulation qui invoque le
BIEN COMMUN.
Didier
LEVY – 22 octobre 2020
"D"HUMEUR
ET DE RAISON"
(1) Ci-après, l’appel de Jean-Luc Mélenchon
« Candidature en 2022, donnez votre avis à Jean-Luc Mélenchon »
'' Comme je l’ai annoncé à l’occasion de nos « AmFis d’été » à
Valence, je veux me prononcer à la fin octobre - début novembre à propos de ma
candidature pour la prochaine élection présidentielle. Je l’ai déjà été en 2012
puis en 2017. Cela me donne une audience particulière dans le pays et cela me
place d’une façon singulière dans notre mouvement. Voici comment je regarde le
moment.
'' Nous courons le risque de devoir mener une campagne sous confinement
partiel ou général. C’est une situation sans précédent. Comment organiser alors
nos rencontres pour convaincre nos concitoyens ? D’autant qu’il ne reste
donc que 18 mois pour convaincre le pays de la valeur de notre programme
« L’Avenir en commun ». Nous devons l’actualiser et le proposer comme
base pour la discussion publique. Dix-huit mois c’est donc long et c’est court
pour faire notre travail en profondeur. Car nous ne pouvons nous contenter
d’une addition de votes « contre ». Il nous faut construire une
majorité d’adhésion. Sinon comment réussir ensuite, si nous gagnons, sans une
implication populaire informée et préparée ? Il le faut pour atteindre nos
objectifs et notamment pour refonder les institutions politiques de notre pays
et passer à la 6ème République. Il le faut pour que face aux périls communs du
changement climatique, s’imposent les solutions de l’entraide et de la
planification écologique plutôt que le chacun pour soi. Il le faut pour juguler
la finance face à l’explosion de la pauvreté et à l’indécence de la captation
des richesses publiques et privées par une poignée de profiteurs.
'' Pour porter cela, dois-je être candidat ?
'' J’ai dit que je consulterai mes amis pour pouvoir me déterminer. Je vous
dois donc d’ouvrir cet espace pour vous permettre, si vous le voulez, de me
donner votre avis.
'' Je lirai vos messages avec attention. Je ne les rendrai pas publics. Je
veux m’imprégner de notre intelligence collective et de la fraternité qui nous
unit.
'' Soyez certains de mon fidèle engagement comme je le suis du vôtre,
Jean-Luc Mélenchon